Le Web social
Introduction
Dans le cadre du cours INF6107 Le Web
social de TELUQ nous avons eu à aborder plusieurs sujets dans les huit modules
regroupés sur plusieurs semaines. Étant moi-même un habitué du Web depuis le
temps de mon premier abonnement sur Microsoft Network avec mon vieux 286 et un
modem 2400 baud ; c’était dans les années milieu 1990 si ma mémoire est
encore bonne. À l’époque les groupes d’utilisateurs étaient probablement nos
premiers pas vers un Web qui allait devenir de plus en plus social avec
l’évolution de la technologie et surtout l’adoption de ce mode de communication
qui allait changer nos habitudes de vie dans les années 2000. Aujourd’hui en
2013, les années ont passées à la vitesse de la fibre optique mais je peux dire
que j’étais là au début en tant que consommateur et que j’y suis encore.
Maintenant le défi est de suivre la cadence qui est toujours en pleine
évolution, je crois par contre que l’amélioration des fureteurs, des outils, des
réseaux sociaux nous ont permis d’élargir la population qui y participent et
qui dans certains cas comme les étudiants de ce cours y contribuent.
Voici donc mon essai sur la formation
apprise dans les différents modules mais surtout mon interprétation de la
situation actuelle que peut avoir le Web social sur les entreprises aujourd’hui
et sur celles de demain ; en espérant réussir à vous transmettre la
passion de cette grande invention qu’est Internet à mon avis la deuxième en
importance après l’invention de l’ordinateur. Je vais m’attarder sur l’impact
que peut avoir les réseaux sociaux sur les employeurs des compagnies privées et
le secteur public ; est-ce que les réseaux sont des collaborateurs ou des
nuisances à la production de l’entreprise ? Ensuite qu’en est-il de la
sécurité de l’information parfois partagée par erreur ou pour braver son
employeur ? Les employés demandent à utiliser leur tablette, cellulaire et
parfois leur ordinateur au travail car ils veulent travailler avec des
technologies qu’ils apprécient et utilisent dans leurs vies de tous les
jours.
Auteur
J’ai débuté ma
carrière en informatique il y a plus de 25 ans avec l’arrivée des premiers PCs
d’IBM au travail chez mon employeur de l’époque l’ACDI. L’informatique à cette
époque on tombait dedans un peu par accident ; en tout cas ce le fût pour
moi. Quelques compagnies plus tard comme Nortel, Microsoft et maintenant Dell
j’ai eu la chance de voir les changements se dérouler sous mes yeux et parfois
d’en être un participant actif sur des versions Beta de produits.
Processus
de ma réflexion
Pour en arriver au développement de mes idées dans cet
essai j’ai utilisé le logiciel MatchWare MindView version 5, il m’a permis d’y
revenir à l’occasion afin de ne pas perdre le fil de mes idées. Voici donc mon
idée de départ et ma réflexion sur les thèmes que je désirais aborder :
Le
Web social et les employeurs
Qu’en pensent les employeurs des réseaux
sociaux ? Est-ce que les grandes entreprises ou les gouvernements ont des
politiques précises et directives pour leurs employés sur l’utilisation qu’en
font leurs employés ? J’ai fait quelques recherches sur ce sujet, mes
employeurs précédents avaient des politiques sur l’utilisation des réseaux
sociaux, en fait il était suggéré d’y être présent mais à l’intérieur de
balises précises. Ces directives sont assez simples en fait, soyez prudent et
les écrits restent. On est toujours regardé par nos clients, la compétition,
nos collègues et les dirigeants de la compagnie. Ma façon d’utiliser les réseaux
sociaux est simple, lorsque je l’utilise et que je publie quelque chose je
procède comme si je publiais sur un portail de l’Intranet de la
compagnie ; de cette façon je m’autocensure et j’évite les gaffes.
Chez mes employeurs j’ai fait partie de
comités d’embauche et l’une des pratiques que j’ai prise c’est de rechercher
les candidats sur la toile ; est-ce qu’ils sont sur LinkedIn, Facebook,
Google + ? Si oui, quelle est l’information affichée sur eux et la plupart
du temps mes recherches donnent des résultats de candidats professionnels ou
parfois ils ne sont pas présent ou presqu’invisible sur le Web et les réseaux
sociaux. Jamais jusqu’à présent je n’ai eu de mauvaise surprise, à croire que
les professionnels de technologies de l’information reconnaissent l’importance
de son image sur le Net.
Dans un article de Florent Francoeur sur
lesaffaires.com il est question que les employeurs se doivent de mettre en
place une politique d’utilisation des réseaux sociaux, à mon avis un employé
averti en vaut deux. Nous l’avons vu dans des lectures de notre cours que
certains employés de grandes compagnies ont parfois utilisé des comptes de la
compagnie pour commenter l’actualité comme si c’était la compagnie qui le
faisait ; les dommages sont parfois important et l’employé s’expose à des
sanctions pouvant aller jusqu’au congédiement. Une politique claire permet à
l’entreprise de tracer les limites à ce que l’employé peut faire et surtout ne
pas faire. De plus les employeurs ont des craintes face à une perte de productivité
pour ses salariés, si les réseaux sociaux sont bien utilisés l’entreprise peut
en tirer des bénéfices comme une exposition plus grande de sa raison d’affaire
et d’être reconnu comme étant de son temps par les plus jeunes employés ;
parfois être « cool » peut être payant pour le recrutement de
personnel ou de nouveaux clients.
Au gouvernement c’est moins évident, la
confidentialité de l’information est primordiale et on craint toujours les
excès et la perception du publique qui influence le politique. La plupart des
organismes et ministères garderont à l’écart les sites de réseaux
sociaux ; les employés ne pouvant y accédé devrait régler cette situation…
Par contre rien n’empêche un employé de faire l’utilisation de son téléphone
mobile personnel pour accéder les réseaux sociaux ; il existe des
utilitaires pour toutes les plateformes : iPhone, Android, Windows Phone, BlackBerry.
Il vaut peut-être mieux donner accès et analyser la façon dont les employés
utilisent les réseaux ; il pourrait par exemple demander des suggestions
aux employés sur la façon d’utiliser les réseaux efficacement pour que
l’organisme en bénéficie.
Les plus petites entreprises pour leur
part favorisent les réseaux sociaux, certains d’entre elles ont même leur page
officielle sur Facebook ou Google Site par exemple. Leurs employés s’ils sont
impliqués participeront à la promotion du site et apporteront des suggestions
pour des améliorations ; nous n’avons pas besoin d’être un expert les
jeunes ont visité tellement de site parfois qu’ils deviennent bons critiques et
collaborateurs. Il y a trois ans j’étais dans une firme de consultation de
Québec et une formation avait été organisée pour que les employés participent
activement sur les réseaux sociaux ; trois ans et demi plus tard je peux
dire que la formation a portée fruit et on se croise à l’occasion dans des
discussions sur les réseaux les plus populaires.
Besoin des gens
de se réunir
Pourquoi les réseaux sociaux sont aussi
populaires ? Certains vous diront qu’ils sont gratuits, que les gens ont
le besoin de faire partie de la gang, de se réunir avec des gens qui pensent
comme nous, de s’afficher publiquement ou simplement par voyeurisme.
Quelques
outils et médias sociaux
Voici mon top dix des outils et médias sociaux que me sont utiles dans mon travail de tous les jours ainsi que mes loisirs ou activités sur les réseaux sociaux : Twitter, LinkedIn, Facebook, Google Chrome, Google Sites, YouTube, Skype, SkyDrive, bing, Google Search
L’avenir
des réseaux sociaux
Je partage le
point de vue de Jon Dube dans son article Why smartphones are the future of
social networking que l’avenir et la rapidité d’adoption des réseaux
sociaux est entre autre relié aux téléphones intelligents. Que ce soit sur la
plateforme iOS, Android, BlackBerry ou encore Windows Mobile ils ont tous vu
une adoption ultra-rapide d’outils sur leur plateforme permettant de mettre à
jour son statut sur les médias sociaux et de suivre les activités en temps réel
de ses contacts. En fait plusieurs utilisateurs utilisent plus le téléphone
pour les réseaux sociaux que pour surfer le Web ou pour la simple utilisation
du téléphone.
Voici un tableau qui représente la fréquentation des réseaux sociaux par les utilisateurs en nombre de minutes utilisées :
Aujourd’hui il est de plus en plus rare de voir les utilisateurs du cellulaire sans un téléphone intelligent, il est aussi de plus en plus rare de voir les moins de 30 ans sans un compte sur l’un ou plusieurs réseaux sociaux. Certains ont délaissé leur ordinateur portable pour une tablette ou encore un téléphone intelligent de plus grand format. Je crois que les consommateurs deviennent des receveurs de contenu mais que leur contribution à ce contenu est de moins en moins élaborée au point de vue rédaction. Le contenu avec le temps se transforme en version vocale, vidéo au lieu d’avoir à écrire ; c’est la transmission de l’information à une vitesse grand-V.
Les
médias sociaux au service de la politique
Le monde
politique a été à mon avis assez lent à adopter les réseaux sociaux afin de
distribuer sa plateforme vers l’électorat. Il aura fallu voir le Président Obama
lors de l’élection présidentielle de 2008 utiliser les réseaux sociaux comme
MySpace et Facebook ; le plan de financement était d’amasser le plus grand
nombre de petits dons venant des utilisateurs de ces réseaux. La réaction des
donateurs fût sans précédent, 90% des dons étaient de moins de $100 mais ils
étaient très nombreux tellement que le futur président brisa un record de
financement pour sa campagne. De plus les réseaux sociaux auront permis à
Barack Obama de publiciser les lignes directrices de la campagne au 19-29 ans
et de se démarquer de ses concurrents avec des électeurs en recherche de
changement.
Au Québec
aujourd’hui vous retrouverez sur la toile et les réseaux sociaux tous les
partis politiques ; Facebook et Twitter sont parmi les gagnants de choix
fait par les partis. Des politiciens, premier ministres sont aussi sur les
réseaux sociaux ou Twitter. Certains y sont via leurs attachés politiques ou
collaborateurs qui alimentent l’information et répondent en leurs noms. Il
n’est pas rare que certains d’entre eux se fassent démasquer comme n’étant pas
l’original ; sur les réseaux sociaux les utilisateurs aiment bien ne pas
faire affaire avec un robot ou un collaborateur.
Selon moi je
champion de Twitter comme politicien est
Denis Coderre, il gazouille sur tous les sujets que ce soit la politique, les
arts, le sport comme son équipe préférée les Canadiens de Montréal. Vous n’avez
pas à partager son avis pour le suivre et le lire, ses écrits sont rapides et
intéressant. Tellement, que sans y avoir pensé au début plusieurs l’on désigné
comme prochain maire de Montréal ; sa popularité auprès des utilisateurs
des réseaux sociaux et les médias y est pour beaucoup. Si jamais il se présente
aux élections municipales à venir je n’ai pas de doutes qu’il utilisera très
efficacement ce médium pour cibler les électeurs. Une campagne électorale
aujourd’hui c’est de s’exposer le plus souvent possible au plus grand nombre
possible d’électeurs. J’ai déjà écrit à M. Coderre pour lui demander si il
faisait parfois des conférences sur les réseaux sociaux sur Twitter, à ma
grande surprise j’ai eu une réponse dans les 15 minutes ; un bel exemple à
suivre mais il est aussi une machine sur un BlackBerry…
Médias
sociaux lors de catastrophes ou conflits dans le monde
De nos jours les
médias sociaux jouent un rôle primordial lors de catastrophes naturelles ou de
conflits dans le monde comme le printemps Arable par exemple ou plus près de
nous le conflit étudiant de l’été 2012 au Québec. Les utilisateurs deviennent
des témoins instantanés lors de ces évènements importants ; les médias
conventionnels utilisent même les informations, images et vidéos transmis dès
les premiers instants par les témoins. Plus besoin d’attendre qu’un journaliste
et caméra arrivent sur les lieux, les médias en continue sont en mesure de
s’adapter rapidement en temps réel et de nous faire vivre la réalité du direct.
Des familles ont
ainsi appris que les leurs étaient sains et saufs lors du tremblement de terre
et Tsunami au Japon en 2011, la sécurité nationale a pu entreprendre les
recherches de survivants selon les informations publiés sur les réseaux
sociaux. Ils ont aussi servi de moyen de transmission pour aviser la population
de points de service disponibles pour les aider. Lors de catastrophes on peut
aussi s’en servir pour lever des fonds pour la population dans le besoin ;
une image vaut mille mots et génère les émotions des citoyens.
Lors du Printemps
Arable, la dictature au pouvoir comme à l’habitude a essayé de faire la
propagande de son message ; mais c’était sans se douter que les réseaux
sociaux allaient servir de courroie de transmission au plaidoyer du peuple qui
a soulevé un bouclier de protestation dans d’autres pays en mal de liberté.
Certains pays encore aujourd’hui continuent de filtrer l’information disponible
sur l’Internet mais les pressions de la liberté de distribution de
l’information est au débat par des militants qui soulèvent avec passion ce
combat.
Les réseaux
sociaux se sont adaptés. Leurs utilisateurs ont contribué à en faire une
utilisation parfois non-imaginée par les créateurs des réseaux ;
aujourd’hui ces mêmes créateurs ont devant eux de nouvelles idées sur
l’utilisation qu’il pourrait mettre entre les mains d’une clientèle en
constante évolution.
L’avenir
dans ma boule de cristal
C’est ma vision
de l’avenir, elle commence aujourd’hui avec les outils et la technologie que
nous avons entre les mains, nos maisons et au travail. Si j’analyse mon propre
cas, je ne considère comme une personne qui adopte les nouvelles technologies
rapidement. J’ai donc aujourd’hui comme technologies :
- Une voiture qui via Bluetooth est capable de me lire mes courriels et SMS
- Mes consoles de jeux Xbox et Wii on des accès aux réseaux sociaux, ma télé intelligente aussi ainsi que mon Apple TV
- J’ai un BlackBerry, iPhone, iPods et un iPad qui ont tous accès à Internet bien sûr
- 3 ordinateurs (desktop, un portable et serveur de sauvegarde)
Quelques exemples
des jouets de ma collection les plus évolués, je n’ai pas tout ce qui existe
car il y a un coût à tout ça bien sûr. J’essaie d’avoir des jouets technos qui
sont abordables, amusants, cool et utiles à la fois.
Ma boule de cristal
me dit que nous n’avons pas encore terminé avec la miniaturisation, donc les
écrans seront encore plus plats et les objets auront plus de fonctionnalités
intégrées. Par exemple ma liste de technos aujourd’hui est longue, certaines
fonctionnalités pourraient être jumelées. Pour ce qui est de ma boule de
cristal :
- Notre cellulaire sera aussi notre portable et desktop, on aura un docking à la maison et au bureau et on aura notre ordinateur en tout temps avec nous
- La durée de vie des batteries sera de 7 jours
- La capacité de stockage des disques sera immense sur un téléphone
- La consommation d’énergie des appareils sera de plus en plus optimale
- Les réseaux sans-fils au Canada auront enfin innové et donné accès à des liens abordables de très grandes vitesses avec une option sans limite de chargement
- Nous aurons Internet sur les autoroutes et nos voitures seront en mesure de s’y brancher, le courriel, les SMS, les cartes GPS en temps réels selon le trafic, accès à la télé et Internet pour les passagers sur leurs écrans
- Il y aura une plus grande automatisation des commandes sur les réseaux sociaux et les appareils utilisateurs
- La traduction des textes dans la langue de son choix sera instantanée et à 99% près de la réalité
- On va encore écrire de moins en moins, les commandes vocales seront utilisation courante
- Les gros joueurs des réseaux sociaux vont absorber les plus petits ou fusionner avec d’autres gros joueurs
- Les réseaux sociaux vont viser l’entreprise et non seulement le consommateur comme Google a fait
- Nous verrons les réseaux sociaux devenir des manufacturiers d’équipements
- Le câble télé est en voie de disparition, la télé ça sera sur Internet à la demande ou en direct
Conclusion
Les réseaux
sociaux je les ai vus grandir, j’en suis et j’essaie de les utiliser dans les
limites de leurs utilités avec une bonne étique de conduite ; parfois j’en
fais même la promotion auprès des amis, les collègues et les membres de ma
famille. Il y en a pour tous les goûts, on peut y trouver sa place et l’avènement
des tablettes comme l’iPad ont en autre facilité leur accès auprès des gens
moins techniques. À mon avis nous ne voyons que la pointe de l’iceberg aujourd’hui ;
son évolution fût rapide mais elle continue de se poursuivre et on doit en
faire partie un jour ou l’autre. On se surprend même de recevoir un appel
téléphonique parfois tellement on communique via nos murs, le courriel et les SMS.
Les médias d’information utilisent beaucoup ceux-ci et aimeraient voir Twitter
prendre une plus grande place auprès de monsieur madame tout le monde ce qui n’est
pas encore gagné.
Les
liens que j’ai consultés pour mon essaie
Article sur le
site lesaffaires.com et rédigé par Florent Francoeur le 29 janvier 2011
Politique
relative aux réseaux sociaux de la compagnie Transcontinental
Article de Jon
Dube sur le futur des réseaux sociaux et l’utilisation des téléphones
intelligents
Article sur Wikipédia
sur la campagne électorale de Barack Obama
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